Le Voyage à Ravine - Genèse

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Génèse

Le Voyage à Ravine s’inspire un peu du « Voyage en Egypte » de David Roberts, peintre orientaliste anglais du 19ème siècle.

C’était une époque où la photographie n’existait pas (elle fut inventé en 1839, soit un an après la publication du « Voyage en Egypte » en 1838). Il fallait voyager et peindre pour montrer les lieux lointains aux compatriotes.

C’est exactement votre mission dans le Voyage à Ravine: vous partez sur une planète très lointaine, que les terriens n’ont pas l’occasion de pouvoir visiter. Tout le monde compte sur vous pour faire voir à tous cette planète que l’on nomme déjà « la nouvelle perle du cosmos ».

Le héros

C’est vous le héros, on voit tout par vos yeux.
Vous êtes le premier à partir explorer la région historique de Bir-Akena.

Symbolique des ravins

L’idée des ravins est née après le « confinement covid » de 2020, et aussi de lectures en ethnologie où l’on apprend que l’environnement joue un rôle sur la façon de penser de ceux qui l’habitent. C’est ce qui m’a conduit à imaginer un peuple qui ne penserait pas du tout comme un humain du 21ème siècle.

Les ravins sont des barrières difficiles à franchir. Sur Ravine, ces barrières sont physiques, alors que les Terriens – qui vivent sur un terrain plutôt plat (plaines, océans…) – ont surtout des barrières mentales, virtuelles, créées de toute pièce sur toutes sortes de sujets. Les barrières mentales des Terriens deviennent infranchissables comme des ravins, car nous pensons que ça fait partie de la réalité, de nos « personnalités » ou « identités », et on ne peut plus s’en passer. Les franchir peut être une idée terrifiante pour certains. Une vraie fin du monde.

Les raviniens sont « confinés » par leur environnement. Il n’est pas possible de faire la guerre ou d’envahir facilement son voisins. Même les besoins deviennent différents. C’est pour ça que sur Ravine, l’histoire, les technologies, tout a pris des chemins différents des nôtres.

Les raviniens, des humains comme nous?

Pas d’aliens envahisseurs, rayons laser, ou quête vue et revue des dizaines de fois dans les films et les séries, qui font ça très bien. C’est trop terrien comme façon de voir les choses.
Je ne voulais pas non plus une dystopie. Ravine n’est pas non plus une utopie: les raviniens ne sont pas « parfaits », ce ne sont pas des « bons sauvages connectés à la nature ». Ils ont fait des bêtises dans leur histoire.

Code de la vie lente

On parle souvent du monde qui s’accélère depuis la voiture, l’avion et les emails. Tout va plus vite et on peut en souffrir (burn-out, overdose d’informations…).

Si vous habitiez en ville lors du confinement covid, vous vous souvenez peut-être du bruit des voitures qui revenait peu à peu, après 2 mois de silence quasi-absolu. On peut regretter le retour de ce bruit.

En 2023, on a des embryons d’un « code de la vie lente », comme le droit à déconnexion.

Le « Code de la Vie Lente » des Raviniens fait un peu référence à tout ça. Il y a des zones comme Bir-Akena où l’on peut s’échapper du monde « normal », sans perdre le bénéfice d’une certaine modernité.

La montagne creuse

Un clin d’oeil rapide aux nombreux mythes de la Terre Creuse (Amiral Byrd, Jules Verne, Royaume d’Hades, et bien d’autres).

Le Roi Rouge et la reine de Mielkis

Le début de l’histoire est une allusion aux raisons affichées de la guerre Russie-Ukraine, ou d’autres guerres et idées extrêmes basées sur « la grandeur » d’une nation, et qui mènent le plus souvent au désastre (guerres mondiales, pogroms). Mais c’est pour de tout autres raisons que l’on se souvient du Roi Rouge.

Plantes bioluminescentes

Et non, rien à voir avec « Avatar ».
Sur Terre, il y a des algues, des plantes, du plancton, des insectes, des animaux, qui sont bioluminescents depuis des milliards d’années (voir cet article sur le Forest Park de New York et autres phénomènes bioluminescents) ou bien le livre de Lena Sjöberg qui recense une multitude d’organismes bioluminescents dans la nature.
De nos jours, des plantes bioluminescentes sont même disponibles en magasin (cherchez sur internet) et certaines sont même envisagées pour avoir la même utilité que… dans le « Voyage à Ravine ».

Le 24ème siècle

Le 24ème siècle, c’est le « post nouveau monde ». Le « nouveau monde » vous savez ce que c’est ? Non ? Alors que tout le monde en parle !?! En fait, chacun à sa définition qui est différente de celle du voisin.
On peut aussi se dire que c’est tout simplement la Terre une fois que l’humanité s’est pris un certain nombre de baffes : réchauffement climatique, guerre Chine-USA (ou autres), nouveaux virus bien plus destructeurs que le « covid », incapacité persistante des gouvernants à assurer de bonnes conditions de vie à tous, impasses des systèmes économiques actuels, restrictions énergétiques et alimentaires dans les pays riches, dictatures, appât du pouvoir et du gain personnel au détriment des autres dont la vie ne compte pas.

La bonne nouvelle dans « Le Voyage à Ravine », c’est que l’humanité survécu à tout ça, en un sursaut ultime, en trouvant de nouvelles façons de vivre dans un système socio-économique qui n’a plus rien à voir avec le nôtre, considéré comme moyen-âgeux par nos descendants, de la même façon que nous trouvons nos lointains ancêtres dépassés.

La savane française

Une conséquence du réchauffement climatique.
Les maisons télescopiques sont une visualisation inspirée des « lettres ummites », mais différentes des dessins figurant dans ces lettres.

Les technologies spatiales

Cette partie est ancrée dans les recherches scientifiques actuelles, mais je pense aussi que – dans le Voyage à Ravine – ce n’est pas une invention terrienne mais une conséquence de technologies « offertes » par d’autres peuples de la galaxie permettant d’utiliser une physique inaccessible à l’être humain qui ne sait raisonner qu’en 3 dimensions. Ces extraterrestres sont venus, ils nous ont « donné un truc » et sont reparti. Ils ne souhaitent pas nous fréquenter, ne souhaitent pas nous ressembler, et réciproquement car, au 24ème siècle, nous sommes fiers de la diversité de nos cultures et de nos arts, qui sont inconnus et incompris ailleurs que sur Terre. Pour le reste, à nous de nous débrouiller avec ce qu’ils nous ont donné, ou nous autodétruire, ça n’est pas un problème pour eux car la Terre est convoitée par d’autres. Si on veut la garder, il faudra la mériter, et ça change tout.
Ceci vient des mythes « roswelliens », comme décrit par exemple dans « L’infirmière de Roswell », entre autre littérature abondante, dont la BD (voir le dernier chapitre de « Neptune » par Léo qui reprend exactement ce thème). Je n’en parle pas pour garder la liberté de pouvoir m’en détacher pour d’autres histoires… car à la vitesse où vont les recherches scientifiques, on pourrait bien se passer de l’aide des E.T.

Les voyages spatiaux

Le système présenté s’inspire de publications scientifiques sur la relativité de la notion de temps, le fait que le temps linéaire tel qu’il est perçu par les humains n’existerait pas (idée du « futur déjà réalisé ») et que ces dimensions parallèles seraient accessibles « de façon matérielle et physiquement », par des tunnels spatio-temporels ou des « trous noirs » qui « plient l’espace-temps ».
« L’espace flou » est d’inspiration « ummite », et c’est justifié scientifiquement, car si on plie l’espace temps, on ne verrait plus grand chose à travers les hublots d’un vaisseau spatial. Tout serait déformé et flou et on ne pourrait pas se repérer par rapport à des constellations ou des étoiles. Il faudrait des systèmes comme les « bornes » pour téléguider les vaisseaux, leur dire à quel moment sortir.
Les bornes sont un système possible, voir inévitable, en plus d’être un clin d’oeil au « Jeu des 1000 Bornes » auquel je jouais étant petit. Je n’avais pas la place pour présenter les règles du « Jeu des 1000 bornes spatiales », mais ce jeu existe et les enfants terriens du 24ème siècle y jouent souvent.

Les astéroïdes

Ce n’est qu’en ayant la capacité d’extraire des ressources ailleurs que sur Terre que l’humanité a pu progresser, parce qu’elle en a les moyens et n’a plus besoin d’exploiter la planète. Le fait que ces ressources sont gratuites et distribuées selon des « budgets » annuels fixés par une autorité indépendante empêche la spéculation sur les ressources, ce qui empêche indirectement l’exploitation des hommes chargés de l’extraction. Ce n’est pas un système impossible… dans le futur.
C’est quelque chose qui n’est pas réalisable en 2023, mais l’exploitation de ressources d’astéroïdes est une solution envisagée par des Etats et des sociétés privées. on peut imaginer que dans 100 ou 200 ans, ce sera possible.

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L’Amirauté

Organisme indépendant ayant fait sécession avec les pouvoirs terriens. Ce sont des militaires qui n’ont pas renoncé à leur crédo de « protéger les populations avant toute chose» quel que soit le pouvoir en place, et même contre les gouvernements. C’est le rôle de l’armée dans les nations démocratiques, et c’est pour ça que l’armée n’intervient pas à la place de la police: une armée qui protège un gouvernement contre le peuple, c’est souvent le signe d’une dictature.
L’amirauté n’a pas besoin de la Terre, mais la Terre a besoin de l’Amirauté.
L’amirauté est la seule entité terrienne à avoir des contacts avec des peuples extraterrestres.
Son attitude impartiale et indépendante est une garantie pour les peuples de la Terre qui lui font plus confiance qu’à leurs propres gouvernements.

Les gravitrons

Après avoir lu « Le Voyage à Ravine » , un scientifique me dit que les trous noirs n’existent pas car ils ne sont qu’une déduction mathématique basée sur des intensités lumineuses observées de loin. On sait (ou pensons) que des étoiles et de la lumière peuvent s’échapper de ces « trous noirs » et que la conception classique du « trou noir qui aspire tout ce qui passe à sa portée » est peut-être erronée. Comme personne n’est allé voir sur place, on ne peut qu’émettre des hypothèses.
Dans « Le Voyage à Ravine » le terme « trou noir » est « grand public », plus commun que « antimatière » ou «puits gravitationnels ». Tout le monde comprend ce dont il s’agit.
Les gravitons sont donc en réalité des micro-puits gravitationnels créant de la gravité comme sur Terre.

La vie sur Ravine

Elle n’est pas oisive. Les gens font ce qu’ils veulent, et pour la plupart ça se matérialise par un besoin d’apprendre et de vivre plusieurs vies en une. Les jeunes vont à l’école, mais « les vieux» aussi. Et si on ne veut rien faire, c’est bien aussi, mais ça fait partie de ce qui est un peu « mal vu » par la Raviniens, même si chacun comprend que les individus ont le droit de passer par des « mauvaises passes » ou des périodes de doute. En tous cas, il y a toujours quelque chose à faire et une fierté à en tirer.
Sur Terre on est vite jugé et classé dans des petites cases sans chercher plus loin que les stéréotypes et les préjugés. On admire ceux qui ont le courage de vivre différemment, ou « d’aller au bout de leurs rêves », mais ce sont des choix qui portent à conséquence si on n’arrive pas « à monétiser » ces expériences. C’est le paradoxe de la « valeur du travail », qui ne vaut rien s’il n’est pas monétisé. Un passionné travail beaucoup, mais s’il ne vend pas le produit de sa passion, il n’a rien et son travail n’est plus que du temps perdu (alors qu’en réalité, c’était beaucoup de travail). Alors on dit « c’est un métier passion, pas besoin d’argent »… Tu parles Charles ! Les agriculteurs travaillent beaucoup, il faut de la passion, mais ils n’ont pas grand chose pour vivre, alors que sans eux, aucune vie, société, ou civilisation n’est possible. La réalité est que, au 21ème siècle, on ne sait pas du tout comment faire autrement. Peut-être qu’on pourra quand on aura des ressources à ne savoir qu’en faire (voir « Astéroïdes »).
Les raviniens ont assimilé ces concepts depuis longtemps et considèrent qu’on ne peut pas être obligé de « gagner sa vie », puisque la vie a été « donnée » (par la vie, la nature, dieu, l’univers etc). Par contre, il faut faire « quelque chose » qui profite à tous. J’ai plein de détails à donner sur ce point, et j’espère y revenir dans une autre histoire.

Les Intelligences Artificielles de Ravine

Les « amplis phyto-quantiques » sont des IA qui pourraient tout faire à la place des raviniens, mais ils s’ennuieraient, alors les IA ne donnent que de simples conseils à suivre. Les raviniens ont le choix final.
Comme ces IA sont très évoluées, les raviniens reconnaissent que les propositions faites par ces machines sont généralement les meilleures. Ils sont quand même toujours juges de ces propositions et ce sont eux qui les mettent en place. On peut deviner cette idée dans une case à propos des plantations recommandées.

Phyto-quantisme

Amplification de « vibrations » moléculaires végétales, comme le fait un amplificateur audio avec le son. C’est aussi un rappel que la forêt est vivante, inter-agit avec nous et tout le vivant, et que sans les forêts et les végétaux, il n’y a plus grand chose de possible sur Terre.

Animaux phyto-quantiques

Un scientifique me dit que ce n’est pas possible en raison du niveau subatomique de la physique quantique et de son fonctionnement uniquement à des températures proches du zéro absolu (azote liquide, -196 degrés celsius). Du coup des animaux multicellulaires à température ambiante seraient impossibles.
En réalité, des supraconducteurs à température très supportables par l’humain sont connus depuis avant 2020 et les découvertes s’accumulent au fil du temps. En 2023, on connaît des supraconducteurs fonctionnant à des températures fraîches, mais supportables (0 degré celsius ou plus). Les découvertes dans ce domaine vont très vite.

Les « mochignons » ont «une nature quantique » et ne sont pas fait de matière. Ils se manifestent à la conscience, et peuvent interagir avec elle. La conscience traduit ces manifestations et le cerveau pense que c’est réel. Personne n’a dit qu’ils sont des êtres multicellulaires « solides ».

Ces manifestations rappellent certains principes de la physique quantique (par exemple, le fait d’être « là et pas là à la fois », ou ce qu’on appelle « l’intrication quantique »). Le sens profond de cette physique est encore mal compris en 2023, pour certains c’est juste une physique de l’infiniment petit, pour d’autres c’est une preuve que la réalité est créée par la conscience, ce qui n’est pas une idée neuve en soi, puisque connue par les philosophes depuis l’Antiquité.
C’est une peu la même chose pour la physique « phyto-quantique » ravinienne: il a fallu des dizaines d’années pour savoir à quoi ça pourrait bien servir, mais ce n’est pas parce que ça n’a pas d’utilité immédiate que les recherches ont été stoppées.

Raviniens = végétariens ?

J’ai enlevé un dialogue à ce propos, en bas de la page de « l’arbre caverne », ce que je regrette un peu, mais c’est aussi parce que chaque mot est calculé pour correspondre à une réalité et un thème à développer plus tard. J’ai enlevé ce dont je n’étais pas sûr à 200%, mais j’aurai du le faire quand même.
Donc en fait, les raviniens ne mangent pas d’animaux car il existe une loi selon laquelle « il faut tuer la bête soi-même». Comme ça dégoûte les gens de voir l’animal vivant avant de le tuer, de le dépecer puis le manger, peu de gens font encore ça (faites une visite dans un abattoir, et vous pourriez bien être dégoûté pendant longtemps de manger des animaux). Sinon, ils ne sont pas complètement végétariens (les coquillages étant des « animaux »).
On pourrait aussi se dire que c’est juste parce que les animaux de Ravine ne sont pas bons du tout, beurk! C’est valable aussi.

Le Code de la "Guerre des Arts"

Évoquée en quelques mots lors de la visite de la Citadelle Rouge, c’est une allusion à des comportements bien terriens. Les arts qui seraient « supérieurs » aux autres, les goûts « imposés », censurés ou qui tombent en désuétude.
Sur Terre, chaque époque à ses arts ou artistes scandaleux ou même emprisonnés (voir ce lien sur le Blanc de Malevitch qui l’a conduit en prison, ou bien les insultes aux impressionnistes, ou les critiques envers les DJs qui n’alignent pas 3 notes sur un clavier, mais dont le talent est ailleurs (par exemple, savoir passer des disques qui font venir les gens sur la piste de danse au lieu de les faire fuir, mixer des titres entre eux pour en créer de nouveaux): ça demande une sensibilité musicale que la plupart de virtuoses et diplômés des conservatoires n’ont pas (c’est un fait que ceux qui ont fait le conservatoire ne sont pas toujours les meilleurs compositeurs, ce n’est tout simplement pas ce qu’on leur enseigne. Lire une partition n’a rien à voir avec inventer une mélodie ou savoir improviser. Ceux qui savent faire les deux sont rares).
C’est aussi le fait de juger sur des apparences et d’en faire subir des conséquences à quiconque ne respecte pas les codes d’un milieu, d’une profession, d’une société (sanction envers « le roi le moins stylé »). En France, on a eu des polémiques violentes parce qu’un(e) ministre portait des pulls moches et que ça ne se fait pas (bon, c’est vrai qu’ils étaient vraiment moches ces pulls…). Donc la ministre n’était pas stylée, et elle a perdu son poste, exactement comme un roi du Moyen-Age ravinien.

Exo-explorateur et amour

Les exo-reporters de l’amirauté doivent être célibataires à cause des risques de décalages temporels pendant les voyages spatiaux. Il n’est pas possible de laisser une famille sur Terre, le risque étant de revenir en étant bien plus jeune que ses enfants ou son époux(se). Comme dit dans les premières pages, il ya toujours un risque de se perdre et de revenir plus tard que prévu… bien plus tard. C’est pour ça que les voyages sont très contrôllés, certains pourraient être tenté de fuir dans le futur.

Pour la même raison, en plus de possibles conflits culturels, diplomatiques, ou parentaux, il n’est pas possible de se lier avec des autochtones pendant les missions d’exploration.

En cas de liaison, l’exo-reporter risque simplement de ne plus pouvoir exercer son métier.
C’est pour ça que toute liaison reste secrète, même si on sait que ça arrive de temps en temps, les exo-reporters n’étant pas fait de bois, et les raviniennes plutôt très belles. Y-a-t-il eu une petite histoire d’amour sur Ravine ? Je crois bien que oui, mais il ne faut pas trop en parler, sinon on ne pourra pas y retourner.

D’où vient l’eau sur Ravine ?

Il pleut, tout simplement.
Ravine est une « planète-soeur » de la Terre, donc avec un « cycle du C02 » similaire à la Terre.

Est-ce que la planète Ravine existe ?

Bien sûr, quelle question !
Les raviniens nous connaissent déjà, mais ils se tiennent loin de nous, comme les autres « galactiques ». Ils sont plutôt du genre « pour vivre heureux vivons cachés » surtout que les Terriens, qui ont déjà bien du mal avec leurs voisins d’une autre ville/pays/religion/couleur de peau, ne sont pas encore « à niveau » pour apprendre l’existence de peuples plus avancés qu’eux avec des cultures radicalement différentes. Quoique… si Ravine vous a parlé, vous êtes sans doute de ceux qui sont prêts, voire impatients.
Si vous voulez une preuve incontestable de l’existence de Ravine, soit vous achetez le livre, soit il faudra revenir dans 302 ans pour voir le documentaire (qui est identique au livre donc franchement, économisez-vous quelques réincarnations et offrez-vous ces premières « Chroniques du 24ème siècle »).